L'Arialda

Mardi 7 Mai 2013, 20:00
De Giovanni Testori, Mise en scène Marco Sabbatini et Silvia Rebecca, Université de Genève – Il Ghiribizzo, Salle François Simon

AVEC Marco Bocchetti (Oreste Scotti), Ciro Ceresa (Angelo Gariboldi), Valentina Chiusolo (Mina Boniardi), Raphaël De Faveri (Gino Candidezza), Claudio Elia (Amilcare Candidezza), Alessandro Graziani (Stefano Candidezza), Graziana Grimaldi (Rosangela Carimati), Daniela Margiotta (Gaetana Carimati), Laurent Meola (Lino Giannetti et Tino Airaghi), Alessandra Monachino (Adele Resnati), Silvia Rebecca (Arialda Repossi), Ester Wolfisberg-Giacomini (Alfonsina Repossi), Paolo Zona (Eros Repossi) LUMIÈRES ET SON Stéphanie Mérat CRÉATION LUMIÈRES Renato Campora COSTUMIÈRE Léa Dettwiller MAQUILLEUSE Sabrina Chakori PROJECTIONNISTE (surtitres) Hélène Bergerhoff

L’HISTOIRE Hantée par des fiançailles (soldées par la mort inopinée du futur marié), Arialda rêve d’un époux. Elle croit l’avoir trouvé avec Amilcare, mais il succombe aux charmes d’une belle veuve et à ceux d’une séductrice. Autour d’Arialda, femme passionnée, gravite une foule d’individus drôles et touchants : son frère Eros ; Angelo et Adele, couple sans le sou ; ou encore deux frères ennemis, le malicieux Stefano et le séduisant Gino, dont s’éprend la jolie Rosangela.

LE MOT DES METTEURS EN SCÈNE Visconti monte L’Arialda en 1960, l’année même où le cinéaste réalise Rocco et ses frères, inspiré des écrits de Giovanni Testori. Des personnages hauts en couleur, incarnés avec une verve toute italienne par les comédiens de l’Atelier Il Ghiribizzo. L’Arialda est l’un des chefs-d’oeuvre méconnus du théâtre transalpin et illustre avec mordant la déchéance morale de l’Italie,