Arlequin, valet de deux maîtres
Avec Pauline Anaba (Pantalone), Mayara Cochard (Brighella), Isabela de Moraes Evangelista (Beatrice), Lauraine Fouda Z. (Arlecchino), Bianca Gregorio Tavares (Smeraldina), Helder Sousa (Dottore), Medi Serbet (Florindo), Yin Tinghao (Silvio), Raphaela Triginelli (Clarice), Mélanie Sauthier (chant) Lumières de Jean-Michel Broillet et Milija Pajic Masques de Jean-Luc Grandin Costumes de Mayara Triginelli
L’histoire Arlequin, valet de Beatrice, se retrouve être aussi, par opportunisme stomacal et financier, le valet de Florindo, amoureux de Beatrice. Rocambolesque, cette pièce en trois actes commence par les fiançailles des jeunes gens et se termine par celles de trois couples d’amoureux : les jeunes, les maîtres et les valets. Tout cela grâce à l’ingéniosité d’Arlequin qui réussit à faire triompher l’Amour en servant deux maîtres à la fois. Une comédie de situation, faite de quiproquos et de mensonges par omissions. Une comédie d’amour où les valets triomphent des maîtres grâce à l’intelligence du cœur, leur vivacité, leurs sens de la répartie et... de l’humour !
Le mot de la metteure en scène Dans une valse de masques de commedia dell’arte, dix élèves interprètent les dix rôles de ce chef-d’œuvre de Carlo Goldoni écrit en 1745. Des espaces vides sculptés par des ambiances lumi- neuses créent les différents lieux de cette comédie endiablée qui mêle le français à l’italien, parsemés des langues maternelles des élèves rappelant les chatoyants dialectes italiens qui coloraient les interprétations du XVIIIème siècle. Un jeu d’acteurs aux rythmes enlevés au service d’un comique de situation qui n’a rien perdu de sa vitalité.